9.11.16

Tous fans de Murray...

Désolé mon pote, j'ai brillé par mon absence depuis cette somptueuse finale de l'US Open, laquelle sera d'ailleurs la dernière finale de ce tournoi ouvert aux joueurs étrangers. Ben quoi ? Donald Trump n'a pas promis dans son programme de n'accepter que des joueurs au passeport américain (et blanc de peau) pour les prochaines éditions de l'US Open. Make American Tennis Great Again, c'était ça son slogan de campagne non ?

Plus sérieusement, il y a des choses à dire sur le monde du tennis depuis ce fameux 11 septembre 2016. Il y a eu le magnifique sauvetage de notre équipe suisse de Coupe Davis en Ouzbékistan, l'élimination attendue des Tricolores de Yannick – je ne suis plus magique – Noah, la qualification de l'Argentine grâce à un immense Del Potro, le forfait de Rafael Nadal pour le reste de la saison, le couac désormais habituel de Stan aux Swiss Indoors, la sortie de Roger Federer du Top 10 et, last but not least, l'incroyable accession au trône d'Andy Murray. Je dis incroyable car le Britannique accusait pas moins de... 8000 points de retard sur Novak Djokovic au lendemain de Roland Garros. La suite ? Un véritable festival de l'Ecossais qui, si l'on excepte le Masters 1000 de Toronto, l'US Open et sa défaite en demi-finale de la Coupe Davis, a littéralement tout gagné. Tout !

Couplée à l'écroulement du coton-tige, cette série de victoires permet au poulain d'Ivan Lendl de devenir le 26ème numéro 1 mondial de la petite balle jaune. Pas le plus offensif ni le plus charismatique c'est sûr, mais on déteste tellement le sosie de Joe Dalton qu'on est heureux pour le Britannique. Heureux pour le tennis qui a besoin d'une telle rivalité. Heureux aussi pour notre Rodgeur national dont le record de semaines à la tête du classement ATP est légèrement moins en danger. Légèrement car il suffirait que Murray merde à Londres pour que le Serbe reprenne les commandes et revienne sur le record des 302 semaines du Bâlois. A l'heure où j'écris ces quelques lignes, il manque 80 semaines à Djokonaze pour battre le record du Maître, ce qui est beaucoup et très peu à la fois, étant donné que seul Murray semble aujourd'hui en mesure de lui tenir tête...

Bref, félicitations à Andy Murray et pourvu qu'il reste tout en haut de la planète tennis le plus longtemps possible ! Premiers éléments de réponse dès lundi dans la grandiose O2 Arena où se déroulera le dernier tournoi de l'année. Un Masters que j'aurai la chance de commenter et où Stan The Man a hérité d'un tirage absolument infect avec Murray, Nishikori et Cilic, soit très mecs qui sont en pleine bourre en cette fin de saison. Quand tu penses que de l'autre côté tu as un dépressif qui se pose autant de questions que Patty Schnyder à la grande époque (Djokobite), un gaillard qui vient de déclarer forfait en demi-finale de Bercy (Raonic), un néophyte qui ne doit sa place qu'à l'absence de Nadal (Thiem) et un autre néophyte qu'on pourrait engager comme clown au Cirque du Soleil (Monfils), ben tu te dis que les deux groupes sont aussi équilibrés que les comptes du Servette FC sous Marc Roger... 

Allez, même si ça va faire bizarre un Masters sans Rodgeur ni Rafa, on se réjouit quand même et on espère que Stan et... Murray bien sûr nous donnent du rêve !

3 Comments:

At 10 novembre, 2016 14:09, Anonymous Anonyme said...

Merci Marc pour ce post, Murray en méritait un!

 
At 11 novembre, 2016 15:14, Anonymous Anonyme said...

Des très bons passages, merci Marc ! On compte sur toi pour ce Masters !!

 
At 14 novembre, 2016 15:19, Anonymous Anonyme said...

En toute discrétion: bémol est masculin; à part ce petit écart, j'apprécie vos commentaires tennistiques...

 

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