Andy Murray, Fucking British Hero
Après Rafael Nadal, Novak Djokovic et Roger Federer, Andy Murray est donc le quatrième membre du fameux Big Four à inscrire son nom au palmarès de la Coupe Davis. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le numéro 2 mondial est allé le chercher avec le cœur, les couilles et la sueur (beaucoup de sueur même) ce mythique Saladier d’Argent. Sans vouloir manquer de respect à ses coéquipiers et à son frère qui était son partenaire en double, Andy Murray a quasiment tout fait lors de cette campagne victorieuse. C’est presque à se demander si c’est lui qui cuisinait les pâtes, cordait les raquettes et réservait les hôtels. En gros, ça donne deux victoires en simple lors du premier tour (seulement…) avant d’aligner deux victoires en simple et une en double en quart, demi et finale. 11 matches, 11 succès : respect !!!
Autant dire que la Lawn Tennis Association, autrement dit la fédération de tennis de Grande-Bretagne, pourra lui ériger une statue du côté de Glasgow et Londres pour services rendus à la patrie… Ainsi donc, après avoir été le premier Britannique champion olympique de tennis et, surtout, le premier Britannique à remporter Wimbledon depuis Fred Perry en 1936, le sosie de Frankenstein ramène le Saladier d’Argent au pays après une attente de 79 ans. Oui, ce mec est un putain de héros, a Fucking British Hero. Malgré sa gueule de semi-dépressif et d’éternel grincheux, je pense qu’Andy pourrait choper la moitié des meufs de la Perfide Albion à l’heure où je parle. S’il met autant de passion que lors de ce week-end à Gand, il en serait même capable…
Bref, bravo Andy ! Tu le sais bien, ce n’est pas mon joueur préféré, mais je dois reconnaître que j’ai adoré voir sa niaque et sa rage durant ces trois jours en Belgique. Ce débile, tellement il était à fond, a quand même réussi à prendre un point de pénalité vendredi alors qu’il dominait largement les débats… Son explosion de joie après le premier set gagné lors du double était énorme aussi. Quant à dimanche, les images parlent d’elles même : sa passion, voire folie, tout au long de ce match décisif restent la meilleure des publicités pour cette compétition unique, géniale, légendaire. Autant d’adjectifs qui siéent à merveille à Andy Murray aujourd’hui.
Toutefois, dimanche soir et aigreur obligent, je vais conclure ce post avec un constat un peu amer : force est de constater que les numéros 1 et 2 mondiaux, Djokovic et Murray, sont clairement deux joueurs à vocation défensive. On l’a encore vu dimanche contre Goffin, l’Ecossais s’est plutôt contenté de renvoyer et contrer plutôt que d’attaquer et inventer… Le tennis actuel est donc dominé par deux joueurs défensifs, et c’est regrettable. Même si c’est bien sûr déjà arrivé par le passé avec les ères Borg, Lendl, Wilander ou autre Courier, j’ai toujours préféré voir des mecs comme McEnroe, Connors, Edberg, Becker et Sampras dominer le circuit. Sans parler bien sûr de notre Rodgeur national !
Allez, je te laisse et te donne rendez-vous en janvier pour de nouvelles aventures, pour du tennis d’attaque et, on l’espère, pour de nouvelles grandes émotions. Comme celles que j’ai eu aujourd’hui en regardant Andy Murray tomber au sol et pleurer. Qu’on se le répète, la Coupe Davis est magique. N’y changez rien !
Autant dire que la Lawn Tennis Association, autrement dit la fédération de tennis de Grande-Bretagne, pourra lui ériger une statue du côté de Glasgow et Londres pour services rendus à la patrie… Ainsi donc, après avoir été le premier Britannique champion olympique de tennis et, surtout, le premier Britannique à remporter Wimbledon depuis Fred Perry en 1936, le sosie de Frankenstein ramène le Saladier d’Argent au pays après une attente de 79 ans. Oui, ce mec est un putain de héros, a Fucking British Hero. Malgré sa gueule de semi-dépressif et d’éternel grincheux, je pense qu’Andy pourrait choper la moitié des meufs de la Perfide Albion à l’heure où je parle. S’il met autant de passion que lors de ce week-end à Gand, il en serait même capable…
Bref, bravo Andy ! Tu le sais bien, ce n’est pas mon joueur préféré, mais je dois reconnaître que j’ai adoré voir sa niaque et sa rage durant ces trois jours en Belgique. Ce débile, tellement il était à fond, a quand même réussi à prendre un point de pénalité vendredi alors qu’il dominait largement les débats… Son explosion de joie après le premier set gagné lors du double était énorme aussi. Quant à dimanche, les images parlent d’elles même : sa passion, voire folie, tout au long de ce match décisif restent la meilleure des publicités pour cette compétition unique, géniale, légendaire. Autant d’adjectifs qui siéent à merveille à Andy Murray aujourd’hui.
Toutefois, dimanche soir et aigreur obligent, je vais conclure ce post avec un constat un peu amer : force est de constater que les numéros 1 et 2 mondiaux, Djokovic et Murray, sont clairement deux joueurs à vocation défensive. On l’a encore vu dimanche contre Goffin, l’Ecossais s’est plutôt contenté de renvoyer et contrer plutôt que d’attaquer et inventer… Le tennis actuel est donc dominé par deux joueurs défensifs, et c’est regrettable. Même si c’est bien sûr déjà arrivé par le passé avec les ères Borg, Lendl, Wilander ou autre Courier, j’ai toujours préféré voir des mecs comme McEnroe, Connors, Edberg, Becker et Sampras dominer le circuit. Sans parler bien sûr de notre Rodgeur national !
Allez, je te laisse et te donne rendez-vous en janvier pour de nouvelles aventures, pour du tennis d’attaque et, on l’espère, pour de nouvelles grandes émotions. Comme celles que j’ai eu aujourd’hui en regardant Andy Murray tomber au sol et pleurer. Qu’on se le répète, la Coupe Davis est magique. N’y changez rien !