80 !!!
80, quatre-vingts, eighty ou huitante comme diraient ces paysans de Vaudois !!! C’est superbe, c’est génial, c’est unique, c’est fort, c’est bon comme une pipe au réveil, c’est Roger Federer ! Le Bâlois vient donc de remporter son 80ème titre sur le circuit ATP, et non des moindres : le Masters 1000 de Cincinnati pour la 6ème fois de sa carrière, le tout en battant David Ferrer pour la 16ème fois en… 16 duels. Un David Ferrer qu’on aime décidément autant qu’on déteste Rafael Nadal. Des chiffres qui donnent le vertige et qui ne font que renforcer l’aura déjà incroyable de notre Rodgeur national !
Ce succès est d’autant plus jouissif qu’il met fin à une «traversée du désert» – si tu me permets le terme – du Suisse, lui qui n’avait plus gagné de titre d’envergure (Grand Chelem, Masters 1000 ou Masters) depuis deux ans, quasiment jour pour jour. Accessoirement, c’est également le titre le plus important depuis le début de sa coopération avec Stefan Edberg. Et franchement, à voir la joie sur le visage de Rodgeur, dans son clan et sur son compte Twitter, ce titre va être savouré à sa juste valeur !
A 33 ans, l’homme aux 17 titres du Grand Chelem a donc encore les jambes et la tête pour remporter un Masters 1000 et casse sa vilaine étiquette de Poulidor. Cette victoire lui permet aussi d’arriver à Flushing Meadows avec une confiance gonflée à bloc, au contraire de Nadal et Djokovic qui ont été respectivement absent et transparent durant cette première moitié de tournée américaine. Evidemment, on sait très bien que les deux ogres actuels du tennis mondial misent tout sur l’US Open et que, les connaissant, il faudra compter sur eux sur les courts de New York.
Enfin, nous n’y sommes pas encore. L’heure est aujourd’hui est à la joie et l’allégresse. Oui, savourons pleinement ce 80ème titre sur le circuit ! 80 ?!? Tu te rends compte ? Que le lecteur qui lit ce blog, qui a 33 ans et qui a déjà soulevé 80 grandes dans sa vie soit dignement salué… Mais je ne suis sûr qu’il y en ait des centaines… Bref, je m’égare. Merci au monde de nous avoir enfanté Roger Federer, de l’avoir fait naître en Suisse et non en France, et de lui avoir offert le plus beau tennis de tous les temps ! Allez, vivement l’US Open, en espérant pouvoir m’enflammer pareillement, voire beaucoup plus, dans trois semaines…